Ahmad Raouf Basharidoust; une des victimes du massacre 1988, arrêté à l'âge de 16 ans, a été éxécuté après plus de 5 années de prison

مجاهد قهرمان، احمد رئوف بشري‌دوست پس از بيش از 5سال اسارت در زندانهاي خميني دژخيم در جريان قتل عام زندانيان سياسي مجاهد در سال 1367 به شهادت رسيد.

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samedi 3 juillet 2021

Iran : des experts appellent à une réponse au sombre bilan de Raïssi en matière de droits humains


 Jeudi, 24 juin 2021, le Conseil national de la Résistance iranienne a organisé une conférence en ligne pour discuter des implications et des perspectives de la farce de l’élection présidentielle iranienne de la semaine précédente. Ce simulacre d’élection a abouti à la confirmation d’Ebrahim Raïssi, l’actuel chef du pouvoir judiciaire du régime, comme prochain président. Mais l’élection a également fait l’objet d’un boycott organisé par la résistance iranienne.

Ali Safavi, membre de la commission des affaires étrangères du CNRI, a modéré l’événement de jeudi et a expliqué dans ses remarques introductives que moins de dix pour cent des électeurs éligibles ont répondu aux appels insistants du régime pour une large participation au processus électoral. Téhéran a officiellement estimé le taux de participation à environ 49 %, mais il s’agit d’une exagération destinée à préserver un semblant de légitimité pour les autorités du régime.

mercredi 5 mai 2021

Massacres de 1988 dans les prisons en Iran: appel à l'ONU pour enquêter

 Par Le Figaro avec AFP


Plus de 150 personnalités, dont des lauréats du prix Nobel, d'ex-chefs d'Etat ou de gouvernement et d'anciens responsables de l'ONU, réclament une enquête internationale sur l'exécution sommaire de milliers de dissidents dans les prisons en Iran en 1988.

Dans une lettre ouverte à la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Michelle Bachelet, rendue publique mercredi, les signataires demandent à la communauté internationale d'investiguer «y compris par le biais d'une enquête internationale». Des ONG de défense des droits humains font campagne depuis des années pour que justice soit rendue sur ce qu'elles considèrent être l'exécution extrajudiciaire de milliers d'Iraniens, en majorité des jeunes, à travers l'Iran, au moment où s'achevait la guerre avec l'Irak (1980-88). Les personnes tuées étaient majoritairement des partisans de l'Organisation des Moudjahidine du peuple iranien, un groupe d'opposition interdit en Iran qui avait soutenu Bagdad pendant le conflit.

samedi 17 avril 2021

Massoumeh Raouf : « Des images et des phrases simples pour raconter la page la plus sombre » de l’Iran

 Par Tiphaine Ruppert


https://iopresse.com/fr/articles/massoumeh-raouf-des-images-et-des-phrases-simples-pour-raconter-la-page-la-plus-sombre-de-l-iran

📌 Au téléphone, Massoumeh Raouf Basharidoust rit beaucoup. Par petits éclats qui ponctuent ses phrases. Elle a l’air doux. C’était aussi ce que dégagent les photos que j’ai vues d’elle. 
Pourtant Massoumeh, née en Iran sous le règne du Shah, est une combattante. Emprisonnée pour son soutien supposé à l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI), principale opposition à l’ayatollah Khomeiny, elle s’échappe dans la nuit du 4 mai 1982.
Aujourd’hui, réfugiée en France, elle combat le Régime avec les mots. 
En 2018, elle signait la bande dessinée "Un petit prince au pays des mollahs" : la quête de liberté de son frère Ahmed, capturé à l’âge de 17 ans et assassiné en 1988, en même temps que des dizaines de milliers d’autres prisonniers politiques iraniens, considérés comme des martyres par la Résistance. Sur cet épisode sanglant, le Régime a longtemps imposé l’omerta, en dépit des appels des familles de victimes et de l’ONU.

 

vendredi 26 février 2021

Iran : Le temps ne peut effacer la responsabilité des violateurs des droits humains

Par Giulio Terzi







Une lettre envoyée par sept Rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les droits de l’homme au régime iranien, afin de clarifier la position du régime sur le massacre de 1988 des prisonniers politiques, est une «avancée capitale» selon Amnesty International.

En 1988, le guide suprême de l’époque, Rouhollah Khomeini, a publié une fatwa pour éradiquer toute opposition politique à son régime despotique, ce qui a conduit à des exécutions massives de quelque 30 000 prisonniers politiques en l’espace de quelques mois seulement. Une telle férocité était inattendue, même au sein de l’establishment du régime. Le successeur désigné de Khomeiny, l’ayatollah Montazeri, a publiquement choisi de prendre position contre le diktat et a été assigné à résidence pendant plusieurs années.

lundi 8 février 2021

« Héros et héroïnes, en mémoire d’amis tombés » de Pouran Najafi

 


 Par Massoumeh Raouf

Parfois, dans la vie, vous rencontrez quelqu'un que vous ne pouvez jamais oublier. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'amis sur lesquels on puisse compter dans les situations les plus difficiles. Un ami dont les kilomètres de distance géographique et les années passées ne nuisent pas à son amour et à sa pureté amicale, et chaque fois que vous le voyez, vous ressentez la même chaleur et l'honnêteté des premiers jours. Pouran Najafi était un tel ami pour moi. une amitié avec la clarté de l'eau des sources de notre région du nord.  Pouran Najafi est morte le 9 février 2013, abattue par une pluie de roquettes commandées par le régime iranien sur la prison de Liberty, en Irak.

mardi 29 décembre 2020

Le Royaume-Uni exhorte le régime iranien à autoriser l’ONU à enquêter sur le massacre de 1988

 


Le 23 décembre, le Royaume-Uni a exhorté le régime iranien à autoriser le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran à mener une enquête indépendante sur le massacre de 1988 des prisonniers politiques iraniens.

Le 14 décembre, Lord Alton de Liverpool a demandé au gouvernement britannique « quelle évaluation avez-vous faite de la lettre envoyée par les Rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les droits de l’homme au gouvernement iranien le 3 septembre au sujet des exécutions massives extrajudiciaires présumées de dissidents politiques en 1988 en Iran ».

Un procès historique irait commencer en Suède.

 


Hamid Nouri (Abbassi), un des célèbres bourreaux des prisons iranien, surtout au cours des années 1980s, s’est fait arrêter lors d’un voyage en Suède en novembre 2019. Ses collègues l’avaient même déconseillé sur le voyage, vu les risques impliqués. Mais il ne les a pas pris au sérieux.

Pendant l’été de 1988, plus de 30 000 prisonniers politiques furent exécutés dans les prisons iraniennes. La vaste majorité était constituée de partisans et de sympathisants de l’Organisation des Modjahedines du peuple d’Iran (OMPI) mais on put aussi dénombrer d’autres victimes tels que des partisans de groupes de gauche.
Saisissant l’opportunité de débarrasser l’Iran de milliers de prisonniers politiques, dont beaucoup étaient en prison depuis 1981, Khomeini, le guide suprême à l’époque, émit une fatwa pour permettre à ses géôliers de mener le massacre. Parmi ces derniers, se trouvait Hamid Nouri (Abbassi).

dimanche 27 décembre 2020

interview de Radio ESPÉRANCE FÉMININE avec Massoumeh Raouf

Radio ESPÉRANCE FÉMININE DU 12/12/2020 par Carole Galloy 


Pour la 8e émission d’Espérance féminine, l’auteur de la BD « Un petit prince du pays des Mollahs », Massoumeh Raouf Basharidoust est en studio. Un ouvrage dans lequel elle redonne vie à son frère Ahmad, tué lors des massacres de 1988.

Écoutez l'interview en cliquant sur ce lien

 https://frequenceprotestante.com/diffusion/esperance-feminine-du-12-12-2020/

samedi 12 décembre 2020

Héros et héroïnes, en mémoire d'amis tombés

 Par Massoumeh Raouf

Le livre de ma chère amie Pouran Najafi qui a été assassinée par le régime criminel iranien, a été publié par un éditeur canadien, Editions Dedicaces. C'était une amie commune à moi et mon frère Ahmad. Elle était avec Ahmad au même lycée et elle était avec moi quand j'étais en prison. Elle a joué un rôle clé dans mon évasion, et si je suis libre aujourd'hui, c'est grâce à son sacrifice.

vendredi 11 décembre 2020

عفو بین الملل: نامه سازمان ملل به ایران درباره اعدام های ۶۷ یک نقطه عطف است

سازمان عفو بین‌الملل با صدور بیانیه‌ای نامه ‌ای را که کارشناسان سازمان ملل متحد به دولت ایران در ارتباط با اعدام‌های سال ۶۷  فرستاده یک نقطه عطف برای دستیابی به حقیقت و عدالت دانست.

سازمان عفو بین‌الملل روز چهارشنبه ۱۹ آذر (۹ دسامبر) نامه‌ کارشناسان سازمان ملل متحد در سپتامبر سال گذشته به دولت ایران در ارتباط با اعدام‌های سال ۶۷ را نقطه عطفی برای دستیابی به عدالت و حقیقت در این عرصه توصیف کرد.

گروه ‌های مدافع حقوق بشر از جمله سازمان عفو بین‌الملل و کارشناسان سازمان ملل بارها از جمهوری اسلامی ایران در مورد اعدام های غیرقانونی هزاران نفر در سال ۶۷ توضیح خواسته‌اند. این اعدام‌ها پس از پایان گرفتن جنگ ایران و عراق انجام گرفت.

اعدام‌شدگان عمدتاً طرفداران سازمان مجاهدین خلق ایران و سایر گروه‌های چپ و  مخالف جمهوری اسلامی ایران بودند.

عفو بین‌الملل ایران را به پنهان کاری "سیستماتیک" درباره شرایط مربوط به این اعدام‌ها و محل نگهداری اجساد متهم می‌کند.

Iran: UN calls for accountability on 1988 prison massacres marks turning point in three-decade struggle

 

9 December 2020

A group of UN human rights experts have written to the Iranian government warning that past and ongoing violations related to prison massacres in 1988 may amount to crimes against humanity and that they will call for an international investigation if these violations persist, a push for accountability welcomed by Amnesty international on the eve of International Human Rights Day.

“The UN experts’ communication is a momentous breakthrough. It marks a turning point in the long-standing struggles of victims’ families and survivors, supported by Iranian human rights organizations and Amnesty International, to end these crimes and obtain truth, justice and reparation,” said Diana Eltahawy, Amnesty International’s Deputy Director for the Middle East and North Africa.

“Top UN human rights experts have now sent an unequivocal, and long overdue, message: the ongoing crimes of mass enforced disappearances resulting from the secret extrajudicial executions of 1988 can no longer go unaddressed and unpunished”, said Diana Eltahawy.

samedi 13 avril 2019

La désignation des gardiens de la révolution comme terroriste est une bonne nouvelle pour les Iraniens.


Les Etats-Unis ont placé lundi 8 avr. 2019  les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime iranien, sur leur liste noire des "organisations terroristes étrangères".
Pour les Iraniens, le nom du Corps des gardiens de la révolution (CGRI / Pasdaran), l’armée idéologique de Khomeiny équivaut à celui de la Gestapo, étant l’organe de torture et d’assassinat du régime intégriste des mollahs.
Après la chute du chah, dès son arrivée au pouvoir, Khomeiny fonde son armée spéciale et idéologique, dont la première tâche est de réprimer et de tuer les opposants politiques en Iran. La seconde est d'exporter la soi-disant révolution islamique du clergé réactionnaire à l’étranger pour réaliser le rêve d’un nouveau califat.
Pour ma génération qui a participé à la révolution contre le chah pour un Iran libre et démocratique, les gardiens de la révolution sont une expérience amère et sanglante que nous avons payée très cher par des emprisonnements, des tortures et la perte de parents. 
Tous les interrogateurs, tortionnaires, gardiens de prison étaient sans exception des Pasdaran. Ces fous de pouvoir, exécutants des fatwas criminelles de Khomeiny ne connaissaient aucune limite dans la sauvagerie.
J’ai  raconté  histoire   de  mon petit frère, victime de sauvagerie des gardiens de la révolution (CGRI / Pasdaran) dans un   livre  BD intitulée "un petit prince au pays des mollahs". 

lundi 31 décembre 2018

jeudi 16 août 2018

IRAN - THE LITTLE PRINCE IN MULLAHS’ LAND


SOON AVAILABLE IN BOOKSHOPS

MY STORY HAS A MESSAGE THAT WILL VERY LIKELY INSPIRE THE “HERO” IN YOU

THE TRUE STORY OF A YOUNG IRANIAN WHO STOOD UP AGAINST THE MULLAHS’ REGIME AND PAID A HIGH PRICE FOR HIS BRAVERY IN THE 1988 MASSACRE IN IRAN

mercredi 23 mai 2018

استخوان‌ها شاهدان تاریخ؛ کشتار ۶۷ و سیاست سوگواری

رها بحرینی، حقوقدان در یادداشتی، درباره سیاست های جمهوری اسلامی برای محو آثار باقی مانده از اعدام های دهه ۶۰ و اهمیت سوگواری برای بازماندگان و خانوادهای آن ها نوشته است.
خاورانحق نشر عکسHUMAN RIGHT
Image captionبرای عاملان کشتار، گاه کافی نیست که انسان‌ها را کشته و در گورهای جمعی بی نام و نشان بیندازند. آنها می‌خواهند نجوای استخوان‌ها را نیز خاموش و خاطره‌ آنها را حتی از گورستان‌ها محو کنند.
کلاید اسنو، انسان شناس و متخصص کالبد شناسی گفته است: "استخوانها معمولا آخرین

lundi 30 avril 2018

حکومت ایران در حال تخریب آثار جرم کشتار ۶۷ است


اطلاعیه مطبوعاتی عفو بینالملل و عدالت برای ایران

  ۱۰ اردیبهشت ۱۳۹۷ ـ   مطابق گزارشی که توسط عفو بین‌الملل و عدالت برای ایران منتشر شد، شواهد جدید از جمله تصاویر ماهواره‌ای، فیم‌های ویدیویی و عکس‌ها نشان می‌دهند که مقامات ایران عامدانه در حال تخریب گورهای جمعی قطعی یا احتمالی مربوط به کشتار ۶۷ هستند. در جریان کشتار ۶۷، هزاران زندانی به دلایل سیاسی دستگیر شده، قهرا ناپدید و به صورت فراقانونی اعدام شدند.

vendredi 9 février 2018

L’ONU doit créer un tribunal spécial sur l'Iran pour mettre fin à cette impunité honteuse pour l’humanité - Jean Ziegler


   « C'est le Conseil des droits de l'homme qui devrait instaurer une commission d'enquête sur les massacres de 88 et les massacres après. Il nous faut un tribunal spécial pour mettre fin à cette impunité qui est une honte pour l'humanité, » a déclaré Jean Ziegler, vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Il participait le 1er février à Genève à un tribunal citoyen dans le dossier du massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran.
Des témoins et des experts juridiques sont intervenus sur ce crime contre l’humanité resté impuni. Rendant leur verdict à l’attention des autorités onusiennes au terme d’une journée de témoignages, ils ont exhorté l'ONU à intervenir contre l’impunité en Iran et la vague actuelle d'arrestations et d'assassinats dans les prisons iraniennes au lendemain des récentes manifestations populaires qui ont ébranlées l’Iran.

Dans son intervention, le grand défenseur des droits de l’homme a déclaré :

jeudi 30 novembre 2017

Ahmad Raouf Bacharidoust Une âme volée dans le massacre de 1988

 Ahmad avait été assassinée comme plus de 30.000 prisonniers politiques en Iran sur ordre de Khomeiny lors du massacre de l’été 1988.

 Ahmad n’avait que 16 ans, en 1982,   quand il a été arrêté chez lui   dans un raid des gardiens de la révolution à Rachte une ville importante située sur les bords de la mer Caspienne.  Ce n’était pas la première fois. Déjà entre 1980 et 1981,  il avait été pris et torturé plusieurs fois pour avoir participé à des meetings des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), l’opposition démocratique aux mollahs. 

mardi 14 novembre 2017

Victim of Iran 1988 Massacre Calls for Independent Fact-Finding Mission


We have the right to know the truth and we will never give up that right, an interview with Massoumeh Raouf.

Massoumeh Raouf, a victim of the Iranian regime, is speaking out against the inhumane treatment of the mullahs. As a former political prisoner in Iran, Raouf lives in exile in Europe.
In a recent statement and interview, Raouf expressed her concerns about the regime and its treatment of her brother and family. Her 16-year-old brother spent five years in the Ayatollah’s prisons before being executed during the #1988massacre of political prisoners. In July 1988, the Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC) transported political prisoners to the hills around Urumiyeh Lake and executed them, before putting them in mass graves. Recently, she visited an exhibition in #Paris for the victims of the 1988 massacre.